lundi 18 janvier 2010

ISO 26000 : bientôt une norme sur la Responsabilité sociétale des organisations

ISO 26000 : bientôt une norme sur la Responsabilité sociétale des organisations

En chantier depuis 2005, la première norme ISO 26000 sur la responsabilité sociétale applicable dans les entreprises et organisations publiques entre dans l'une des dernières phases de son élaboration. Sa publication est prévue pour septembre 2010.

Depuis janvier 2005, l'organisme de normalisation international ISO s'est engagé dans l'atteinte d'un consensus international sur la définition du concept de responsabilité sociétale des organisations (RSO) dans ses dimensions sociale, économique et environnementale. Son objectif vise à définir et clarifier ce concept et à le rendre applicable aux entreprises, aux collectivités territoriales, aux syndicats, ou associations.... quelles que soient leurs tailles et leurs localisations géographiques.

En France, une commission de normalisation a été constituée au sein de l'Association française de normalisation (Afnor) pour participer au processus. Présidée par Didier Gauthier, ancien secrétaire général de Séché Environnement, elle regroupe des représentants des pouvoirs publics, d'entreprises, d'associations, d'associations de consommateurs, de syndicats de travailleurs, d'enseignants, ou encore de chercheurs et de consultants. Si, en 2005, une quarantaine de pays participaient aux travaux de l'ISO 26000, ce nombre a depuis doublé : la norme est aujourd'hui élaborée par plus de 500 experts représentants 90 pays et une quarantaine d'organisations internationales (Organisation internationale du travail (OIT), Pacte mondial, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Global Reporting Initiative (GRI)...). La commission française rassemble de son côté plus d'une centaine d'organisations.

Des lignes directrices sur la responsabilité sociétale et non une certification

Après quatre ans de débats et sept réunions internationales, la future norme ISO 26000 en est ainsi au stade du DIS (Draft International Standard - Projet de norme internationale) depuis septembre dernier, l'une des dernières phases finales avant le FDIS (Final Draft International Standard - Projet final de norme internationale) en février 2010 et enfin le IS (International Standard), qui définiront des lignes directrices sur la responsabilité sociétale et non un système de management. Elle n'est donc pas destinée à la labellisation et la certification comme le sont les normes ISO 9001 (qualité) et ISO 14001 (environnement).

Cette future norme, prévue pour septembre 2010, repose sur '' deux fondamentaux '', a rappelé le 4 décembre Magalie Tralan du Département génie industriel et environnement à l'Afnor, à l'occasion d'une conférence au salon Pollutec à Villepinte : '' la volonté pour l'organisation d'assumer la responsabilité des impacts de ses activités et de ses décisions sur l'environnement et la société, et la volonté d'en rendre compte ''. L'ISO 26000 aborde ainsi sept thématiques : la gouvernance des organisations (transparence, le comportement éthique, le respect des exigences des parties prenantes et du principe de légalité), les droits de l'homme, les conditions et relations de travail, l'environnement, les bonnes pratiques des affaires (lutte contre la corruption, concurrence déloyale, délits d'initiés), les questions relatives aux consommateurs et l'engagement sociétal.

Pour Didier Gauthier, Président de la commission '' Responsabilité sociétale '' d'Afnor, '' la crise actuelle fait de la responsabilité sociétale un enjeu majeur. La future norme ISO 26000 vise à devenir un outil de progrès partagé et respecté par le plus grand nombre et permettra de replacer l'Homme au centre des débats '' a-t-il déclaré en mai dernier, à l'occasion de la 7e réunion internationale autour de l'élaboration de la norme à Québec. Un '' outil de progrès '' donc vers des valeurs de sens, de respect de la diversité culturelle, de l'environnement, d'écoute des signaux faibles, qui ne fasse pas barrage au commerce international. Il s'agit ainsi d'harmoniser des obligations sociales des organisations dans le respect des conventions internationales, notamment celles des droits de l'homme, des consommateurs et de l'Organisation internationale du travail.

POUR PLUS D'INFORMATION
http://www.actu-environnement.com/ae/news/ISO-26000_9161.php4

jeudi 23 juillet 2009

Eco-barre et Gdark !

Une fois n’est pas coutume, j’ai décidé d’écrire un article sur deux outils internet que j’ai découvert récemment et qui montrent l’intérêt que porte internet pour l’écologie.

Premier outil : l’éco barre

L’éco-barre, outil gratuit est une barre d’outils qui permet d’avoir accès à des services sur l’environnement et le développement. Par exemple, il est facile de savoir le niveau de pollution de sa ville, la qualité de l’eau du robinet mais aussi les dernières actus développement durable, les moyens de recyclé efficacement les cartouches d’imprimante etc.
Cette barre d’outils développée par l’équipe de Paysans.fr est, outre une banque d’informations personnalisée, un forum de conseils éco-citoyens, une aide pour faire un autodiagnostic de l’entreprise, et plein d’autres outils intelligents qui nous facilite la vie et la rende plus responsable.

Il est possible de télécharger cette éco-barre sur internet : www.eco-barre.fr

Deuxième outil : Gdark

Gdark a été développé par Google et utilise la solution google custom serach permettant d’accéder aux résultats de Google tout en réduisant les émissions de CO2 générées par l’usage de l’ordinateur.
La consommation d’un écran dépend de plusieurs facteurs que sont : son type, sa taille, le nombre de pixels. L’intérêt de mettre Gdark en page d’accueil est de réduire le nombre de pixels sur l’écran grâce à un fond noir. L’écran d’accueil permet donc de faire des économies d’énergie sans le mettre en veille ou l’éteindre.

Voici d’autres astuces pour réduire sa consommation électrique :
- Absence < 15 minutes : mettre l'écran en veille
- Absence > 15 minutes : éteindre l’écran
- Absence > 1 heure : éteindre l’ordinateur mais attention, allumer et éteindre l’ordinateur trop souvent peu diviser sa durée de vie par 2 !
- Pour l’achat de matériel informatique, privilégiez le label Energy Star qui récompense le matériel informatique à haute efficacité énergétique
- Téléchargez le logiciel CO2 saver qui permet d’ajuster automatiquement la consommation de votre ordinateur
- Ou encore, conseil simple : diminuez la luminosité de votre écran !

En espérant que ces deux outils puissent permettre de réduire nos émissions de CO2 !

lundi 20 juillet 2009

L’entrepreneuriat féminin existe et marche bien !

Nous sommes bien loin de nos voisins canadiens, italiens, anglais ou américains en matière d’entrepreneuriat féminin. En effet, ses pays ont mis en place dans les années 70 une politique offensive pour développer l’entrepreneuriat féminin. Afin de pallier à ce déficit, le Ministère de l’Economie des Finances et de l’Emploi et l’APCE ont souhaité réaliser une étude afin de dresser un état des lieux précis de la situation.

Commençons par quelques chiffres : 28% seulement des entrepreneurs de TPE/PME sont des femmes. Pourtant, 71% des entrepreneurs femmes considèrent qu’il n’est pas plus difficile pour elles de diriger une entreprise que pour les hommes.

A partir de ses conclusions, Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé des Entreprises et du Commerce Extérieur a annoncé des mesures qui vont être mise en place par le gouvernement :
- Etude de l’élargissement des critères d’accès à l’aide au chômeur créateur ou repreneur d’entreprise (ACCRE) pour les femmes créatrices ou repreneuses d’entreprise

- Mise en place de formations à l’entrepreneuriat spécifiques aux femmes

- Mobilisation et soutien des réseaux d’accompagnement en faveur du développement de l’entrepreneuriat féminin

L’entrepreneuriat féminin est un formidable réservoir de croissance. Aujourd’hui, les femmes représentent 46% de la population active alors qu’elles ne représentent que 28% des entrepreneurs de TPE/PME. A titre d’exemple, aux Etats-Unis, elles représentent 48%.

Voici les chiffres caractéristiques des entreprises dirigées par les femmes :
- Leurs entreprises sont plus petite que celles des hommes (30% n’ont pas de salarié)
- Elles sont très présentes dans le secteur des services aux particuliers (38% de dirigeantes femmes)
- 84% se déclarent satisfaites d’avoir fait le choix de diriger une entreprise


Au vue de ses résultats, on peut dire que l’entrepreneuriat féminin a un bel avenir en France !

Plus d’informations :

http://www.apce.com/cid69907/l-entrepreneuriat-feminin-un-vivier-de-croissance-pour-l-economie.html



jeudi 16 juillet 2009

Mieux orienter la formation professionnelle : une loi pour encadrer !

Jeudi, les députés se sont réunis pour discuter d’un projet de loi visant à créer un fonds doté d’un budget de 900 millions d’euros afin de former les chômeurs et les salariés peu qualifiés, travailleurs bénéficiant le moins de la formation professionnelle. Ce projet s’inspire d’un accord signé en janvier 2009 par tous les partenaires sociaux (syndicats et patronat).


Un fonds de 900 millions d’euros pour les chômeurs

La mesure principale de cette réforme est la création d’un « fonds de sécurisation des parcours professionnels ». Le but : former chaque année 200.000 chômeurs de plus et 500.000 salariés peu qualifiés, notamment des PME. Ce fonds sera financé par les excédents des organismes paritaires collecteurs agréés (Opca) et par un prélèvement de 5% à 13% sur les contributions obligatoires des employeurs à la formation professionnelle d’où un budget de 900 millions d’euros d’ici 2010.

Le DIF

L’autre mesure phare de ce projet de loi : le salarié changeant d’entreprise ou se retrouvant au chômage ne perdra plus les heures de « droit individuel à la formation » (DIF) qu’il aura cumulé chez son ancien employeur soit 20 par an dans la limite de 120 heures. Il pourra donc les utiliser chez son nouvel employeur pendant 2 ans ou pendant sa période de chômage. Cette mesure s’adresserait tant au CDI ou au CDD.

Par ailleurs, les organismes collecteurs gérant le congé individuel de formation (CIF) pourront financer des formations hors temps de travail. Le texte simplifie également l’accès à la validation des acquis de l’expérience (VAE) et ouvre le contrat de professionnalisation aux bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) et de l’allocation spécifique de solidarité (ASS).

Les seniors, dotés d’une précieuse expérience

Les seniors sont encore assez peu présents dans les entreprises françaises, c’est pourquoi le gouvernement a souhaité faire rimer formation professionnelle avec seniors. Ainsi, le texte oblige les entreprises de plus de 50 salariés à proposer aux plus de 45 ans un bilan d’étape sous forme d’entretien approfondi recensant leurs connaissances et aspirations. Les plus de 50 ans seront encouragés à jouer le rôle de « tuteurs », capable d’encadrer les débutants.

De plus, le secrétaire d’Etat à l’emploi, Laurent Wauquiez a annoncé un amendement autorisant l’employeur à déduire une part du salaire de ses tuteurs de la contribution obligatoire à la formation professionnelle, jusqu’à fin 2011. Pour soutenir cette réforme, l’allocation de l’Etat aux entreprises offrant des formations en alternance avec tuteur sera portée pendant 6 mois à 345 euros contre 230 actuellement.

Rationalisation de la collecte des fonds

La loi sera complétée par un décret fixant le seuil minimum à 100 millions d’euros par organisme paritaire collecteur agrée, cela permettant un regroupement des Opca de branche d’une quarantaine à 15 environ. Afin de garantir le plus de transparence possible, les comptes des Opca devront aussi être publiés.

Enfin, pour développer la formation dans les petites entreprises en leur assurant un bon accès aux fonds disponibles, le texte prévoit de réserver les sommes versées par les PME de moins de 50 salariés et les TPE de moins de 10 salariés à la formation des salariés de ces entreprises.

Plus d’informations sur :
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/une-loi-pour-rationaliser-et-mieux-orienter-la-formation-professionnelle_190413.html?xtor=RSS-123


mercredi 8 juillet 2009

Des véhicules verts pour tous !!!

Ce ne sont pas seulement les particuliers qui se mettent au vert mais aussi les entreprises en achetant des véhicules de société propres !

La moitié des entreprises interrogées lors d’un sondage 2008 de l’Observatoire du véhicule d’entreprise, a déjà mis en place une politique écologique dans le choix de leur véhicule et 90% d’entre elles sont prêtes à le faire d’ici à 2010.

Le Grenelle de l’environnement d’octobre 2007 n’a rien inventé d’extraordinaire mais a contribué à enclencher une vraie volonté d’aller de l’avant en matière de fiscalité verte dans les déplacements professionnels. La première pierre de cette fiscalité est la taxe sur les véhicules de société (TVS), taxe calculée sur le taux d’émission de dioxyde de carbone du véhicule. Depuis le 1er janvier 2008, un autre dispositif existe, le bonus-malus qui offre des primes aux acquéreurs de voitures émettant moins de CO2.

Néanmoins, la bonne volonté des entreprises provient surtout du fait que conduire propre devient fiscalement rentable. Ainsi, la réaction des entreprises a été de se tourner vers de plus petits modèles qui consomment moins de carburant. Un chiffre éloquent : au premier trimestre 2009, 50% des flottes, hors utilitaires, sont à moins de 120 grammes de CO2 au kilomètre.

Certes, on est loin de la généralisation de la voiture 100% écolo car les véhicules hybrides ou électriques ne représentent encore que moins de 1% du parc mais ils permettraient une économie de 1 000 à 2 000 euros par an et par voiture.

Les grandes firmes automobiles multiplient désormais les innovations au niveau des équipements : voitures équipées de pneus basse énergie, de dispositifs stop et start, de climatisations plus sophistiquées, de voitures équipées de boîtes mécaniques pilotées…

Une nouvelle pratique émerge depuis quelques années, l’écoconduite permet de mieux utiliser le véhicule, d’éviter les excès d’accélération ou de freinage mais aussi de trouver des trajets plus courts grâce au GPS. On consomme moins et on est plus efficace dans la conduite.

Plus d’informations sur le site : http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/les-flottes-passent-au-vert_772744.html

vendredi 3 juillet 2009

La taxe carbone, c’est pour bientôt !

Jeudi s’ouvre à Paris une conférence d’experts réunissant économistes, industriels, syndicalistes et représentants du monde associatif pour discuter de la mise en place de la taxe carbone.

Quel est l’objectif de cette taxe ?

L’idée est basée sur le principe simple du « pollueur-payeur ». En effet, plus les énergies polluantes seront chères, moins on en consommera et plus les alternatives écologiques prendront de l’ampleur d’où une réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement climatique.

Fonctionnement de la taxe

Hypothèse de fonctionnement n°1 : taxer la consommation d’énergies fossiles des ménages et des entreprises, en facturant le coût de la tonne de CO2 émise.

Hypothèse de fonctionnement n°2 : surtaxer les importations des pays qui ne respectent pas les normes environnementales.

Hypothèse de fonctionnement n°3 : une taxe spécifique à chaque produit.

L’hypothèse la plus réaliste aujourd’hui est celle de la taxe sur le gaz, le charbon, le fioul et les carburants, ensuite répercutée sur les consommateurs.


Cette taxe peut-elle être efficace ?

L’objectif principal est de changer les comportements. Mais les avis sur ce point restent partagés. Certains pensent que la taxe serait un moyen de plus de récolter des recettes fiscales supplémentaires. D’autres ne croient pas que la taxe sera une incitation à changer de comportement en ce basant sur le fait que les ménages sont prisonniers de leurs fournisseurs d’énergie et que la hausse des prix n’a que très peu d’impact sur le niveau de consommation.

Quand la taxe sera-t-elle mise en place ?

Certains poussent pour qu'elle soit adoptée au plus vite. Dans le budget 2010, par exemple, celui qui sera examiné au Parlement à l'automne. Néanmoins, les avis sont partagés.



Plus d’infos : http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/la-taxe-carbone-comment-ca-va-marcher_188855.html?xtor=RSS-123

mercredi 1 juillet 2009

Vive l’apprentissage !

Cette formule mixant la formation en entreprise avec l’enseignement académique devient le must dans les écoles et universités !

De nombreuses écoles créées des centres de formation à l’apprentissage, comme par exemple l’université Bordeaux-I Sciences et Technologies qui ouvre un centre de formation à l’apprentissage proposant deux licences professionnelles et sept masters.

L’apprentissage a ses vertus et ses vices. Le bon point est que l’on acquiert une expérience professionnelle tout en étant payé pour étudier. L’étudiant est rémunéré (entre 41% et 78% du smic) ; ses études étant financées par l’entreprise qui le forme et où il bénéficie de tous les droits des autres salariés.

Par contre, le revers de la médaille existe, l’apprentissage ne convient, en effet, pas à tout le monde : les horaires et la charge de travail sont très contraignants et demandent une vraie motivation et le sens de l’organisation. Quel mode d’alternance choisir ? Quelle entreprise ?

Il est donc très important de réfléchir avant de choisir l’apprentissage…

Plus d'infos : http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2007-11-08/special-diplomes-les-vices-et-les-vertus-de-l-apprentissage/916/0/209137